PAROLES DE SENSEI
Le karaté signifie actuellement "main vide". Le nom a été changé pour des raisons politiques.
Si quelqu'un vous dit "j'ai fait du karaté" cela est synonyme d'échec.
Le véritable karatéka ne s'arrête pas!
LA COMPETITION
La première compétition n'a pas été organisée comme on le dit souvent en 1957 mais en 1954 par Jun Sugano de la JKA au gymnase de Oji de Kobé. Nishiyama sensei et Kasé sensei s'y sont rencontrés. En 1957, après la mort de Funakoshi sensei, ont eu lieu les premiers championnats officiels du Japon. Quoique Funakoshi sensei y était opposé, les jeunes de la JKA avaient imaginé un moyen de faire connaître et de développer le karaté. Elle reste pour la JKA ce que les défilés de mode sont aux marques de confection; un moyen de promotion. On peut également considérer la compétition comme un rassemblement ou une fête.
Pour les pratiquants, la compétition peut être considérée comme un exercice mais surtout pas comme un but. Elle n'est pas obligatoire et on peut appeler "karatéka" quelqu'un qui n'y aurait jamais participé. Il est cependant trop facile de la critiquer sans y avoir participé. Elle peut être bénéfique quand elle permet de mettre en pratique ce qui a été appris au dojo. Que se soit en kata comme en kumite, il ne faut pas se conduire ou faire différemment. Les qualités demandées sont acquises par les entraînements quotidiens. Il ne sera pas donc pas nécessaire de s'y préparer. Pratiquer avec ou devant des personnes que l'on ne connait pas, montrer ce que l'on fait au dojo et faire de son mieux sont les 3 buts de la compétition. S'il y a de bons résultats, on sera content mais il ne faut pas considérer la victoire comme étant le but. Un proverbe japonais dit "Perdre c'est gagner" .
Le "compétiteur" devra cependant bien connaître les règles et les respecter. Si plusieurs sortes de règles existent aucune ne pourra vraiment se revendiquer être la bonne. Il sera important de bien faire la différence.
Pour les pratiquants, la compétition peut être considérée comme un exercice mais surtout pas comme un but. Elle n'est pas obligatoire et on peut appeler "karatéka" quelqu'un qui n'y aurait jamais participé. Il est cependant trop facile de la critiquer sans y avoir participé. Elle peut être bénéfique quand elle permet de mettre en pratique ce qui a été appris au dojo. Que se soit en kata comme en kumite, il ne faut pas se conduire ou faire différemment. Les qualités demandées sont acquises par les entraînements quotidiens. Il ne sera pas donc pas nécessaire de s'y préparer. Pratiquer avec ou devant des personnes que l'on ne connait pas, montrer ce que l'on fait au dojo et faire de son mieux sont les 3 buts de la compétition. S'il y a de bons résultats, on sera content mais il ne faut pas considérer la victoire comme étant le but. Un proverbe japonais dit "Perdre c'est gagner" .
Le "compétiteur" devra cependant bien connaître les règles et les respecter. Si plusieurs sortes de règles existent aucune ne pourra vraiment se revendiquer être la bonne. Il sera important de bien faire la différence.
On peut dire qu'il y a 3 sortes de règles.
KIMEDOME
La plus ancienne qui favorise et récompense le travail quotidien. Dans ce karaté tout est basé sur l'ultime explosion finale appelée"kime" que ce soit en kata ou en kumite. En combat, les adversaires doivent approcher le plus près possible la cible avec le maximum de force à l'impact et n'ont aucune protection. Ce qui est unique, c'est que plusieurs champions ont obtenu la première place dans les 2 catégories. La Japan Karaté Association conserve ce système ancien lui valant ainsil'appellation de "budo karaté ou encore de "dento (traditionnel) karaté" .
KIMEDOME
La plus ancienne qui favorise et récompense le travail quotidien. Dans ce karaté tout est basé sur l'ultime explosion finale appelée"kime" que ce soit en kata ou en kumite. En combat, les adversaires doivent approcher le plus près possible la cible avec le maximum de force à l'impact et n'ont aucune protection. Ce qui est unique, c'est que plusieurs champions ont obtenu la première place dans les 2 catégories. La Japan Karaté Association conserve ce système ancien lui valant ainsil'appellation de "budo karaté ou encore de "dento (traditionnel) karaté" .
CONTACT
La seconde favorise le contact avant tout. Le kyokushinkaï a été une des premières écoles à proposer ce genre de compétition. Les adversaires peuvent porter les coups sauf les attaques de poing au visage. Au Japon, on parle de "kenka karate" ce qui signifie "karaté de bagarre".
SUNDOME
Le troisième système de compétition est celui de la fédération sportive mondiale "WKF" et est donc un jeu. Il y a des catégories de poids, des protections et un système de points beaucoup plus complexe. Les règles changent parfois et le contact y est interdit. A Japon, on appelle, très justement, "kyogi karate" ce qui signifie "karaté sportif".
Le troisième système de compétition est celui de la fédération sportive mondiale "WKF" et est donc un jeu. Il y a des catégories de poids, des protections et un système de points beaucoup plus complexe. Les règles changent parfois et le contact y est interdit. A Japon, on appelle, très justement, "kyogi karate" ce qui signifie "karaté sportif".
Chacun de ses trois systèmes de compétition comporte ses difficultés. Il faut bien faire la différence entre les 3.